Fin des cours de roller à la Maison de Quartier
Le 21 aout, j’écris une lettre au Maire :
Bonjour Monsieur le Maire,
Je reviens sur ma lettre du 12 juillet, restée sans réponse, à part une fin de non-recevoir de la part de Mme Leïla Slimane.
En effet, je ne peux croire que cette belle association se termine sur un mot de trop, mot dont je me suis excusé peu après, sans résultat.
Ma question reste la réponse à donner aux 35 demandes d’adhésion (au jour d’aujourd’hui), et à celles qui ne manqueront pas d’arriver d’ici au salon des associations.Pour mémoire,depuis 2018, je comptabilise environ 50 adhésions par an ; ceci représente un maximum, au regard de la dimension de la salle et du fait que je suis seul. L’absence de réponse de votre part me met dans l’embarras, car si l’association se termine, il n’y aura plus de cours de roller à leur proposer.
Je conçois assez bien que d’initier des pantinois au roller est de peu d’importance à vos yeux, ce n’est même pas un sport olympique, cependant cela permet à des femmes et des enfants, pour la grande majorité, de pratiquer un sport, qui est sans doute le seul, à un prix très modique (l’adhésion annuelle reste à 40 € depuis sa création).
Mais si la réponse à cette lettre du 12 juillet est justement cette absence de réponse, alors je considérerai que les cours de roller à la Maison de Quartier Mairie-Ourcq sont une affaire classée, et vous pourrez sans scrupule, affecter les créneaux précédents à d’autres associations.
Espérant de votre part une réponse rapide, je vous d’agréer, M.le Maire, mes sentiments respectueux.
Sans réponse !
Le 8 septembre, je réécris au Maire :
Bonjour M. le Maire
A l’heure actuelle, la situation semble bloquée avec l’association Pantin à Roulettes, et je trouve ça dommage. Mais peut-être faudrait-il rappeler l’enchaînement des faits avant de fermer les portes.
Mi-mai, le nouveau directeur de la maison de quartier Mairie-Ourcq, M. Sylla, m’annonce la suppression d’un créneau le mercredi, sans la moindre compensation ni explication solide.
Voyant que rien ne bouge plus, je vous envoie une lettre ouverte le 12 juillet, et Leïla Slimane me propose un rendez-vous téléphonique le 16 juillet. Elle m’explique le bien-fondé de cette suppression, information intéressante, mais accessoire à mes yeux. Nous en venons au mode fonctionnement de M. Sylla, et là, le ton monte, aidé par la mauvaise qualité de la liaison téléphonique, et Mme Slimane a ses mots : « nous n’avons plus rien à nous dire, restons-en là ».
Je me suis immédiatement excusé par courriel, sans réponse depuis ce jour. N’ayant eu strictement aucun contact depuis avec Mme Slimane, je me suis permis d’en appeler à vous pour essayer de dénouer cette affaire.
Je vous ai donc envoyé le 21 août un courriel, afin d’essayer de reprendre un dialogue en passant par dessus les mots définitifs de Mme Slimane.
N’ayant eu aucune réponse de votre part, sur un sujet qui me paraît pourtant d’une certaine importance, j’ai prévenu mes adhérents le 3 septembre, que devant votre mutisme, je supprimais les cours de roller.
Ceci a entraîné plusieurs lettres de parents mécontents de cette décision, et a sans doute motivé, le 4 septembre, une réponse de votre part à mon encontre. Et j’y ai été outré de lire que Mme Slimane « se tient à mon écoute, comme elle l’a toujours fait ».
Je persévère donc dans ma décision, jusqu’à ce que Mme Slimane daigne enfin discuter calmement avec moi, et sans doute avec M. Sylla.
Des personnes proches de la Mairie me disent que vous êtes désolé de la situation, je veux bien le croire, par manque d’information, mais dans ce cas de figure, c’est l’attitude sans issue apparente de Mme Slimane qui a entraîné cette situation qui vous semble inextricable.
J’espère que cette lettre vous permettra de mieux appréhender la situation, et que vous saurez démêler cet écheveau, au plus grand bénéfice des enfants et des adhérentes et adhérents de Pantin à Roulettes.
Dans l’attente de ce dénouement, je vous prie de croire, M. le Maire, à l’assurance de mes sentiments respectueux.
Le 4 septembre :
Certains adhérents ont exprimé leur étonnement auprès du Maire, ce qui a sans doute motivé une « réponse » de celui-ci.
Mais surtout, l’un d’eux a reçu une réponse (enfin) de Mme Slimane, dans laquelle elle prétend : « Je reste à votre écoute et celle du Président, comme je l’ai toujours fait, pour rediscuter des conditions d’accueil de l’association ».
Devant le double langage de la responsable des associations (« nous n’avons plus rien à nous dire, restons-en là » et « je reste à votre écoute … comme je l’ai toujours fait »), j’ai envoyé cette lettre à Mme Slimane, qui est bien sur à mon écoute (mais qui ne répond pas). Je réponds donc à Mme Slimane :
« Bonjour Mme Slimane
Depuis le 16 juillet, où nous nous sommes quittés sur ces mots de votre part : « nous n’avons plus rien à nous dire, restons en là », je n’ai eu aucune nouvelle de votre part.
De même, à propos de l’idée d’un créneau le mercredi matin, vous avez dit : « je regarde avec la maison de quartier, et je reviens vers vous ». Ceci aussi est resté lettre morte, mais comme c’était de ma part une mauvaise idée, je n’ai pas relevé.
Pourtant, dans ma lettre au maire du 12 juillet, j’avais bien précisé qu ‘en l’absence d’intervention de la mairie, je cesserai mes activités.
Vous avez donc laissé traîner cette histoire, me poussant ainsi à la démission. Car vos paroles définitives du 16 juillet m’interdisaient de vous contacter. D’autant plus que je vous avais immédiatement envoyé un courriel d’excuses, que vous auriez pu refuser ou accepter, mais non, silence radio depuis cette date.
Alors quand je lis dans un courrier que vous avez envoyé à un adhérent qui s’inquiétait de votre mutisme : « Je reste à votre écoute et celle du Président, comme je l’ai toujours fait, pour rediscuter des conditions d’accueil de l’association. », je vois bien là votre duplicité : « nous n’avons plus rien à nous dire » et « je reste à l’écoute, comme je l’ai toujours fait. ».
J’ai envoyé une lettre au maire le 8 septembre, résumant l’historique, et lui demandant d’intervenir, puisque « nous n’avons plus rien à nous dire ». Je croyais alors qu’une intervention pouvait arranger la situation. Mais devant votre attitude méprisante et vos propos performatifs, je pense qu’il est inutile que je me ronge les sangs pour essayer la moindre communication avec la Mairie.
Visiblement, vous préférez toucher une subvention de la politique de la Ville, que d’ailleurs je ne vous refuse pas, plutôt que d’écouter les doléances d’un bénévole et de ses adhérents.
Et si j’ai cru bon d’en informer mes adhérents et les réseaux sociaux, c’était pour vous inciter à m’écouter.
Je crois que vous m’avez dégoûté de la politique locale. »
Donc, je ne veux pas passer mon temps et mon énergie à me bagarrer avec des personnes qui ne tiennent pas leur parole et ne répondent que lorsque ça les arrange, je mets fin aux cours de roller à la Maison de Quartier Mairie-Ourcq.
Jacques DAVID